Appel à l’amour

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Dans ce livre, Anthony de Mello nous invite à nous libérer de tout attachement pour pouvoir nous ouvrir à l’amour véritable.

Ce maître spirituel jésuite d’origine indienne nous propose ici 30 méditations qui bousculent nos idées reçues et nous aident à nous dépouiller de toute croyance, idéologie, dépendance et ainsi être capable de naître à l’amour véritable, la liberté…

Plutôt que de résumer chacune des 30 méditations j’ai décidé d’expliquer les concepts dont il est question dans ce livre, ainsi que les suggestions apportées par l’auteur pour donner sens à ses concepts dans votre vie. J’ai expliqué les concepts de manière à ce que vous puissiez les lire indépendamment les uns des autres: vous pouvez en lire un ou plusieurs ce qui explique pourquoi vous retrouverez peut-être quelques répétitions dans mon article.

Les conditionnements

Dans notre esprit se trouve une programmation interne, comme celle d’un ordinateur. Celle-ci est composée de nos croyances, nos expériences passées, nos préjugés, nos valeurs, notre état d’esprit actuel, nos attentes… etc. Cette programmation se nomme les conditionnements.

Quand on est conditionné, on est soumis à des influences extérieure et ces influences agissent sur nos pensées, nos paroles et nos actes. Chaque fois que ce qui se passe à l’extérieur de nous ne correspond pas aux attentes de nos conditionnements, nous nous sentons frustrés.  Cela provoque en nous un sentiment d’insécurité et nous faisons tout notre possible pour adapter le monde extérieur à nos envies.

Comment se libérer des conditionnements?

Se libérer des conditionnements peut être utile pour arrêter d’être contrarié chaque fois qu’une situation ne correspond pas à nos attentes., chaque fois que quelqu’un n’agit pas comme on le souhaiterait.

Quand on ressent ce sentiment, ce n’est pas autour de nous que le changement est nécessaire mais en nous. Pour cela, on peut déjà commencer par reconnaître les conditionnements quand ils se présentent à nous, pour ensuite observer la manière dont ils opèrent en nous et ne plus les écouter.

Ensuite on peut observer ces mêmes réactions chez d’autres personnes et ainsi reconnaître que quand une personne est contrariée, ce n’est pas dû à la situation mais souvent aux conditionnements. On peut ainsi être plus tolérants à son égard.

Les attachements

Vivre avec des attachements, c’est vivre en étant malheureux. Contrairement à ce qu’on a tendance à croire, les attachements ne sont pas de l’amour bien au contraire.

Au départ, un attachement naît du plaisir que l’on ressent au contact d’une personne, d’un objet, d’une situation ou au bonheur que l’on s’imagine ressentir quand on aura obtenu quelque chose ou quelqu’un que l’on souhaitait.

On va ensuite lutter: soit pour obtenir ce qui suscite notre plaisir, soit pour le conserver. Et toutes nos actions seront conditionnées par la peur de ne pas obtenir ce que l’on souhaite, ou de ne pas garder ce que l’on a.

Alors l’objet de notre attachement devient pour nous comme une drogue, on se fait l’idée que notre bonheur ne dépend que de lui, on ne voit que lui et on devient insensible au reste, on ne le voit plus tel qu’il est vraiment mais selon l’image sublimée que l’on se fait de lui. On voudrait le garder à nous pour toujours, qu’il n’appartienne à personne d’autre et on voudrait lui appartenir.

Quand on l’a, on se dit que sans lui on serait malheureux. Quand on le perd, on est persuadé qu’on ne pourra jamais plus être heureux. Etre attaché ne nous apporte donc que souffrance car on est persuadé d’avoir besoin de quelque chose ou de quelqu’un pour être heureux, de ne pas être capable de trouver le bonheur par soi-même.

Etre attaché à une personne c’est ne voir qu’elle, ne vivre que par elle, que pour elle et agir en permanence de manière à lui plaire pour pouvoir la garder pour toujours. C’est ne pas accepter de la laisser libre de ses actes, paroles et pensées. C’est ne voir notre bonheur qu’à travers cette personne et notre malheur que par la perte de celle-ci. C’est ne se voir exister que par elle et pas par soi-même, c’est ne pas être libre…

Etre attaché à la vie, c’est vouloir résister à la mort, éviter tout risque par peur de mourir. Mais en agissant ainsi, on est enfermé dans notre monde et on renonce par la même occasion à la vie et à toutes les bonnes choses qu’elle peut nous apporter, on se prive de tout cela…

Comment se libérer des attachements?

Pour se libérer des attachements, on peut commencer par les reconnaître, prendre conscience de la dépendance et de la souffrance qu’ils provoquent en nous, ainsi que de la liberté dont ils nous privent.

Ensuite, on peut arrêter de voir des personnes, objets ou situations comme la source ou la cause de notre bonheur. Pour cela, il suffit d’arrêter de croire que sans ces choses, personnes ou situations on serait malheureux. Il suffit de comprendre que notre bonheur dépend uniquement de nous, de notre état d’esprit et de nos pensées.

On peut ainsi commencer à apprécier tout ce que l’on vit dans le moment présent, et plutôt que de se concentrer sur une personne ou une chose en particulier, apprendre à apprécier une multitude de choses et de personnes et ainsi cesser d’être attaché à l’une d’elles.

La réalité

Notre vision de la réalité est voilée par nos croyances, habitudes, attachements, peurs…

Voir la réalité est l’acte le plus douloureux qui soit pour l’homme, pourtant il mène à la libération et à l’amour.

On a par exemple tendance à voir les choses, les personnes ou le monde de manière figée alors qu’en réalité tout et tout le monde change en permanence. Le monde est constamment en mouvement.

C’est pour cela que quand on perd un être cher on a autant de peine. Car on croyait que rien ne changerait jamais, on n’a jamais pris le temps de se préparer à cette vérité: tout être finit par mourir un jour. Alors que si on se prépare à l’idée de le perdre, on se sent d’abord triste, puis on se sent libre de toute anxiété car on savoure pleinement chaque instant passé avec lui.

Personne ne peut nous aider à voir la réalité, on ne peut le faire que par soi-même. On peut seulement nous aider à accéder à la réalité à travers des formules, c’est-à-dire la vision de la réalité filtrée par l’esprit d’une autre personne. Mais chacun a sa propre vision et à trop suivre les autres on finit par ne plus être capable de voir la réalité par soi même.

Comment accéder à la réalité?

Pour accéder à la réalité, il est nécessaire de prendre conscience du fait qu’on est ignorant. Car si on croit déjà tout savoir, on n’est pas prêt à s’ouvrir à d’autres croyances, idées, visions.

Pour cela, on peut observer les croyances, idées, attachements, peurs que nous mêmes ou les autres entretenons sans les juger. Cela nous permet de réaliser que nous sommes prisonniers de nos idées, qu’elles nous enferment. Et c’est en voyant cela, qu’on sera prêt à remettre en question notre manière de voir les choses.

Ensuite, on peut accéder à la réalité au travers d’un maître spirituel ou sage qui nous indiquera son chemin en nous démontrant tout ce qui est irréel et en pointant du doigt nos erreurs.

C’est enfin qu’on pourra dépasser cet apprentissage et se passer de tout livre, tout maître, tout enseignement puisqu’on se rendra compte que toute chose, toute personne, toute situation est matière à apprendre…

L’amour

Aimer, c’est voir les choses et les personnes telles qu’elles sont et non telle qu’on voudrait qu’elles soient.

L’amour n’est pas indifférence: aimer c’est être sensible à la réalité en nous et à l’extérieur de nous et y réagir de manière adéquate.

L’amour n’est pas attachement: il existe déjà en nous indépendamment de tout être. Il n’a besoin de personne pour exister et il ne cesse pas à la disparition d’une personne.

L’amour est gratuit: il donne mais n’exige rien en retour, il ne donne pas pour recevoir.

L’amour est entier ou il n’est pas: on ne peut pas décider de garder des attachements tout en aimant, il faut choisir entre les deux. Car l’amour ne peut exister sans liberté.

Enfin, l’amour est impartial: il n’exclut rien ni personne, il accepte tout le monde (les bons comme les mauvais) sans faire de différence.

Comment s’ouvrir à l’amour?

On peut s’ouvrir à l’amour en commençant par observer ses attachements et la souffrance qu’ils apportent. On peut ainsi s’en libérer progressivement.

Ensuite, il est essentiel de s’observer soi-même et d’observer les autres sans juger ni condamner, mais simplement pour prendre conscience des attitudes, réactions, caractère suscités par nos conditionnements.

On peut ainsi comprendre que si nous n’agissons pas de la bonne manière, c’est dû à nos conditionnements, que si les autres font le mal ce n’est pas par méchanceté mais par ignorance. Ils agissent sous l’influence de leurs conditionnements sans même le savoir.

Quand on comprend cela, on comprend tout et on pardonne tout le monde et c’est ainsi qu’on les aime vraiment. Les autres sentent cet amour et y réagissent de manière positive.

On peut s’ouvrir à l’amour en voyant les gens tels qu’ils sont et non selon l’image idéalisée que l’on se fait d’eux, en leur laissant la liberté d’être eux-mêmes.

On peut s’ouvrir à l’amour en étant sensible à toute chose et toute personne sans exclusion, en voyant la beauté de chacun sans réagir à ses propres croyances ou préjugés.

On peut s’ouvrir à l’amour en pratiquant des activités qui nous passionnent pour elles-même et non pour les résultats qu’on attend d’elles.

Le bonheur

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Le bonheur n’est pas le plaisir ou la joie avec lesquels on le confond souvent. C’est tout simplement l’absence de malheur.

Le bonheur n’a pas de raison d’être, ni de cause: tout comme l’amour il est présent en chacun de nous de manière naturelle. Il n’a besoin de rien ni de personne pour exister. Mais on ne réalise cela qu’une fois que notre esprit est éveillé.

En effet, bien que présent en nous, le bonheur est souvent masqué par des sentiments négatifs tels que la peur, la culpabilité, la dépendance etc.

Etre heureux c’est ne plus se soucier du passé, ne pas s’inquiéter à propos du futur, savourer tout simplement les richesses que la vie nous apporte dans l’instant présent.

Comment atteindre le bonheur?

On peut atteindre le bonheur en choisissant de voir le monde tel qu’il est et pas selon nos conditionnements, en se libérant de notre source de malheur que sont les attachements.

Pour cela, il est nécessaire de changer sa manière de penser et de voir. On peut arrêter de chercher le bonheur à l’extérieur de soi comme par exemple en cherchant à tout prix à combler tous ses désirs ou en croyant qu’on a besoin de quelque chose ou de quelqu’un pour être heureux. Il est essentiel de comprendre que le bonheur se trouve à l’intérieur de nous et qu’on ne peut l’atteindre en changeant sa vie ou en modifiant son apparence mais en modifiant sa manière de penser.

On peut l’atteindre en se concentrant non pas sur ce qu’on n’a pas mais sur ce qu’on a et en appréciant tout cela dans l’instant présent.

Les autres

Il y a deux sortes de sentiments: les sentiments terrestres poussés par l’ego qui recherche l’approbation et l’admiration des autres pour se glorifier lui même: on s’intéresse on gens plus par ce qu’ils peuvent nous apporter que par ce qu’il sont; et les sentiments de l’âme qui nous font apprécier la compagnie des gens qu’on aime dans l’instant présent.

Rechercher constamment les sentiments terrestres est dangereux car on ne peut pas vivre sans âme. De plus, le fait de rechercher l’admiration des autres nous rend dépendants d’eux.

On fait tout pour leur plaire et correspondre à l’image qu’ils se font de nous, on n’est plus libres d’être nous-mêmes car on est à la merci de leur jugement. On prend leurs jugements bons (compliments) ou mauvais (critiques) comme une réalité alors qu’ils ne sont que le reflet de ce qu’il ressentent au moment présent selon leurs conditionnements, leurs émotions et leur état d’esprit. On ne se rend pas compte que ce jugement peut changer à tout moment et on repose tout notre bonheur ou notre malheur dessus car on y accorde trop d’importance.

Comment avoir un rapport équilibré aux autres?

Pour commencer, on peut observer tout ce qui nous énerve chez les autres et trouver les causes de cet énervement en nous. Qu’est-ce qui en nous provoque cette réaction?

On peut ainsi prendre conscience que les sentiments négatifs que l’on éprouve viennent de nos conditionnements et non pas de la personne qui nous énerve. En effet une personne avec un tout autre conditionnement que nous réagirait de manière différente, ne s’énerverait pas… De plus le fait de s’énerver, ne résout rien, bien au contraire.

Si on pense que notre énervement est justifié, on peut comprendre que la personne n’agit pas ainsi par méchanceté mais par ignorance: elle réagit à son conditionnement sans le savoir. On peut aussi décider de voir les choses de manière objective et accepter de voir les richesses d’une personne même si on la déteste.

Quand on se sent seul, plutôt que de chercher à tout prix la compagnie des autres pour combler sa solitude, on peut décider de se sentir bien avec soi-même, de trouver le bonheur par soi-même et pas à travers les autres, d’apprendre à apprécier sa propre compagnie.

Enfin, plutôt que d’admirer une personne et lui accorder plus de valeur qu’elle n’en a vraiment, on peut admirer l’harmonie que nous créeons elle et moi ensemble. Ainsi on réalisera que cette harmonie ne vient pas de la personne mais du contact qu’on a su établir avec elle.

Et on pourra recréer cette harmonie auprès de n’importe qui, n’importe où, n’importe quand car les autres nous rendrons ce qu’on leur donne. Si on apprend à donner de l’amour à tous, on le recevra en retour.

Le changement

Il existe deux sortes de changements:

– Les changements qui sont poussés par notre ego qui nous amène à faire des efforts pour se glorifier lui-même.

-Les changements qui sont poussés par la sagesse en nous, suscitée par la compréhension.

L’effort peut nous amener à modifier notre apparence ou notre comportement mais il ne peut pas changer notre état d’esprit. Seule la sagesse peut le faire.

Par exemple suite à des évènements douloureux, on comprend certaines choses sur les autres et sur la vie, et cette compréhension nous aide à évoluer de manière positive.

Comment changer?

On ne change pas en faisant des choses mais en arrêtant de faire certaines choses.

Le changement ne s’obtient pas par l’effort (lutte) ni par le renoncement (passivité) mais par la prise de conscience.

On peut commencer par prendre conscience de nos réactions, habitudes, comportements sans essayer de les changer, simplement s’observer sans se juger ni se condamner.

On peut ensuite penser aux changements qu’on souhaite apporter dans notre vie et prendre conscience des outils qu’on utilise pour installer ces changements en nous ou chez les autres: prise de contrôle, discipline, punition, culpabilité, récompense… etc

On peut voir dans chaque évènement douloureux un potentiel de croissance car il nous apprend des choses sur nous et la vie et nous transforme.

Enfin, on peut regarder nos problèmes et essayer d’en comprendre les causes. Quand on comprend les causes d’un problème, il disparaît. Quand on comprend les causes du malheur, on devient heureux. Quand on comprend les causes de nos peurs, on trouve l’amour. Quand on comprend les causes de nos dépendances, on devient libres.

Mon avis

J’ai totalement adhéré à la philosophie de ce livre. Les 30 méditations à thème nous permettent de bien saisir les différents concepts, et ceux-ci sont accompagnés de nombreux exemples qui les illustrent

Ce que j’ai aimé dans ce livre

Ce livre m’a réconcilié avec l’amour! Je me suis rendue compte que si j’avais autant peur d’aimer c’est parce que j’avais peur de me sentir dépendante, d’être possessive vis-à-vis d’un homme et de perdre ainsi ma liberté. Mais j’ai réalisé à travers ce livre que j’ai plus souvent éprouvé des sentiments d’attachement que des sentiments d’amour dans mes relations amoureuses.

Ce livre m’a donné envie de vivre l’amour de la façon dont l’auteur l’explique, c’est-à-dire en étant libres et sans attachements, en appréciant pleinement un homme dans l’instant présent sans croire que mon bonheur dépend de lui.

Ce que je n’ai pas aimé dans ce livre

Ayant lu plusieurs livres de bouddhisme zen, dont la philosophie se rapproche de celle de ce livre, je n’ai pas eu de mal à en saisir les concepts parce que j’y étais ouverte.

Cependant je pense que pour le lecteur qui débute dans ce genre de lecture, ce livre dont les idées sortent de l’ordinaire peut paraître déroutant au premier abord et peut susciter méfiance et résistance de sa part.

De plus, les idées de ce livre partent toutes d’un bon sentiment mais pour un tel lecteur elles peuvent paraître utopiques et difficilement réalisables dans la vie de tous les jours.

Les actions que je vais mettre en place après avoir lu ce livre

1. Observer mes conditionnements, mes attachements, mes pensées, paroles et actes sans me juger pour pouvoir changer par la prise de conscience.

2. Observer également cela chez les autres sans les juger, pour devenir plus compréhensive à leur égard.

Dites moi dans les commentaires si vous seriez prêt à appliquer cette philosophie dans votre vie.

A bientôt!

13 commentaires sur “Appel à l’amour

  1. Je découvre ton blog et suis conquise!C’est courageux de se pencher sur ce thème oh combien bafoué…Mais les bonnes lectures au bon moment peuvent changer notre conscience et nos choix. Merci

  2. Bonjour Marina,

    Très intéressant ton article et le résumé …
    J’adhère pleinement : on confond souvent « amour » et « possessivité ».

    Par ailleurs, j’ai longtemps cru (et ça m’est arrivé plusieurs fois) que j’allais trouver l' »amour de ma vie » au coin de la rue ou au détour d’un chemin … 🙂

    En réalité, l’amour est une disposition interne qui ne dépend pas de critères extérieurs, et qu’il faut faire régner à l’intérieur de soi !!! Le très bon livre d’Eric Fromm « L’art d’aimer » m’a beaucoup aidé à cette compréhension !

    Bonne continuation et à bientôt !

    Philippe

  3. Si le nombre de divorce explose c’est qu’on a placé l’amour, qui dans l’Histoire a toujours été accessoire, au centre des relations humaines. Les mariages de raison tenait sans laisser dans le dénuement ces individus divorcés et familles monoparentales.

  4. j’ai commencé a lire ton article plusieurs fois dans la semaine mais je n’arrive pas à le finir (je suis au boulot).
    Je vais l’imprimer pour le lire plus tranquillement. Je le trouve très intéressant et rempli de bons conseils.
    A bientot
    Michael

  5. ca y est, j’ai tout lu.

    J’avoue que je n’ai pas tout compris (notamment la partie conditionnement) mais J’aime beaucoup. Il y a pleins de bons conseils.
    Il y a beaucoup de valeurs que je partage et que j’essaye d’appiquer à ma vie comme ne pas juger les autres (sur tout son conjoint) ou appécier chaque moment de sa vie (je suis un cdntemplatif)

    Merci Marina pour cet article qui donne un nouvel angle de vu sur notre vie.

  6. Merci Nicole! Je suis d’accord, le fait de lire une variété de livres sur l’amour permet de m’ouvrir davantage à de nouvelles idées, de nouvelles façon d’agir…

  7. Oui et le paradoxe c’est qu’on ne peut obtenir cette ouverture d’esprit qu’à force de lire des livres qui sortent de l’ordinaire…

  8. Bonjour Philippe,

    Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui comme toi croyaient trouver l’amour au coin de la rue. J’avais tendance moi aussi à chercher l’amour plutôt à l’extérieur de moi qu’à l’intérieur… Mais je crois que c’est notre société qui nous a véhiculé cette image de l’amour à travers les films, émissions…etc

    En tout cas je note ta suggestion de lecture, ça m’a l’air intéressant!

    Merci, à bientôt

  9. Bonjour Michael,
    C’est vrai que l’article est long, tu as bien fait de t’y prendre à plusieurs fois! Je n’ai pas voulu le raccourcir pour que les concepts soient bien expliqués…

    Pour ce qui est des conditionnements, je te renvoie au glossaire du site, dans lequel j’ai essayé de les décrire de manière plus claire et concise.
    https://www.heureuse-en-amour.fr/glossaire-du-site/

    Merci, à bientôt

  10. Bonjour,

    Je pense aussi que si le nombre de divorces augmente, c’est parce qu’on (notre société) a fait de l’amour un produit de consommation. On se sert d’une personne comme d’un objet mais quand pour une raison ou une autre ça ne marche plus comme avant ou ne nous convient plus plutôt que de régler le problème ou le réparer, on a tendance à le jeter et à en reprendre un autre. Je trouve cela vraiment dommage…

  11. Bonjour. J’ai lu beaucoup d’article sur la libération de l’égo, libération du mental, sur l’importance de vivre le moment présent. Je m’intéresse à ces sujets car je souhaite développer ma confiance en moi. Cependant depuis que j’ai lu Le Moment Présent de Eckhart Tolle, je me sens perplexe, perdue, vidée car l’idée d’avoir à se libérer de son ego ne m’enchante pas dans le sens ou j’ai l’impression que l’on serait des êtres vides ou que les choses extérieures et les personnes, n’étant pas importants, ne nous satisferont pas. Peut-être que je n’ai pas compris. Mais tous ces textes me font comprendre que la vraie joie provient de nous-même, donc cela voudrait dire que l’on aurait rien à faire d’un point de vue extérieur à nous, ce qui réduirait nos vies à quoi puisque l’action serait inutile. Chaque fois que j’ai des projets ou des désirs je me sens frustré car j’ai le sentiment que cela ne sert à rien de désirer les choses Est-ce que mon sentiment de désenchantement et de non-réjouissance est normal? Merci

  12. Bonjour Marion,

    Je comprend tu puisse te sentir un peu perdue après ces lectures qui font pas mal réfléchir sur le sens de la vie.
    Je n’ai pas lu le livre dont tu parles (même si j’en ai entendu parler), mais voilà ce que je retiens après avoir lu « Appel à l’amour ».

    L’action n’est pas inutile mais il ne faut pas voir son bonheur à travers les fruits de cette action. C’est-à-dire ne pas se dire « une fois que j’aurai accompli ceci ou cela je serai heureux ».
    Car le bonheur est déjà présent en nous au moment présent quel que soit la situation rencontrée, il faut donc le chercher en soi plutôt qu’à l’extérieur.

    Donc biensûr que je te conseille d’agir si tu as des projets qui te tiennent à coeur mais tout en te disant que ça ne changera pas ton état d’esprit, ça changera juste ta situation car ton bonheur ne dépend de rien ni de personne, il ne dépend que de toi…

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