
[chapo]Dans ce livre le docteur Daniel Dufour explique que les maladies sont dûes à des émotions non exprimées. Il nous aide à comprendre les émotions et à s’autoriser à les vivre au moment présent pour notre bien-être.[/chapo]
Chapitre 1: Les messages du corps.
Nous sommes naturellement en bonne santé. Quand on est en bonne santé, c’est parce qu’on est connecté à notre être intérieur, conscient des qualités présentes nous et de notre bonté innée. La maladie n’est pas naturelle, c’est un message que notre corps nous envoie pour nous dire qu’il va mal, qu’on ne le respecte pas ou qu’on ne l’écoute pas. A partir du moment où on choisit d’écouter et de comprendre notre corps, la maladie s’efface peu à peu.
Seulement dans notre société occidentale, nous avons tendance à penser que la maladie vient de l’extérieur et non pas de nous-même. Cela nous pousse donc à lutter contre les symptômes et la maladie plutôt que de chercher à comprendre ce que notre corps veut nous dire à travers cela. Quand on est malade, c’est qu’il y a une part de nous-même qui veut mourir. Cette maladie va nous permettre de “choisir” entre vivre et mourir.
Lorsqu’il rencontre un patient atteint d’une maladie, le Docteur Daniel Dufour lui pose deux questions:
La 1ère question est: “Pourquoi avez-vous cette maladie?
La 2ème question est: “Avez-vous envie de vivre?”
Chapitre 2: Les mécanismes qui mènent à la maladie.
C’est le fait de ne pas exprimer ses émotions, de les refouler qui crée la maladie. Exprimer signifie “faire sortir de”, quand on exprime une émotion on la fait donc sortir de notre corps et ainsi, on s’en libère. Les deux émotions qui sont les plus destructrices, si on ne s’autorise pas à les vivre pleinement sont la colère et la tristesse.
La colère.
Une colère refoulée reste en nous sans même qu’on s’en aperçoive et ressort au moment où on évoque l’évènement qui y est lié. Le fait de ressentir à nouveau de la colère en parlant de quelque chose passé signifie que nous n’avons pas exprimé pleinement notre colère dans l’instant présent. En général, la raison pour laquelle nous refusons d’exprimer pleinement notre colère est que nous ne voulons pas blesser les autres, mais nous nous faisons du mal à nous-mêmes en agissant ainsi. Notre corps va refuser que le bien-être des autres soit prioritaire à notre propre bien-être et il va créer la maladie. A force de refouler ses colères, cela crée un sentiment de rage et peut nous faire entrer dans des crises de colère: on va se mettre en colère de manière démesurée par rapport à un évènement banal.
Les colères non exprimées peuvent créer des rhumes, sinusites, de l’eczéma, de l’arthrite, du diabète
Comment exprimer sa colère?
Notre colère vient de nous-mêmes et de notre réaction à quelque chose, elle ne vient pas de l’autre. Il n’est donc pas nécessaire d’expliquer cette colère à l’autre ou d’attendre de le voir en face à face pour la vivre. On doit vouloir exprimer sa colère face à soi-même et pour son bien-être plutôt que face à l’autre dans le but de lui faire du mal. Sinon le message qu’on veut faire passer à l’autre à travers sa colère restera incompris. La meilleure façon de faire est donc d’exprimer sa colère face à soi-même puis ensuite de faire passer le message à l’autre.
Pour exprimer sa colère, il suffit d’un exercice:
- On se rappelle de la dernière colère que l’on a refouléeet on se demande où elle est située dans notre corps et quelle est son apparence (forme, taille, couleur, consistance).
- Ensuite, on peut exprimer cette colère en parlant, en criant, en écrivant, en tapant sur un oreiller…
Une fois qu’on a travaillé sur la dernière colère qui n’a pas été exprimée, on n’a plus besoin de le faire pour toutes les colères qu’on n’avait pas exprimées avant celle-ci.
On sait qu’on a vécu pleinement sa colère quand après la colère on se sent fatigué, puis soulagé.
Par la suite, il est préférable d’exprimer ses colères au moment où on les ressent.
La tristesse.
Ce qui nous pousse à cacher notre tristesse est qu’on la voit comme une faiblesse. La tristesse peut créer des maladies et en particulier atteindre les bronches.
Comment exprimer sa tristesse?
On exprime sa tristesse en pleurant. Parfois on a envie et besoin de pleurer, mais on n’y arrive pas. C’est comme ça que la tristesse reste refoulée en nous.
Il y a deux sortes de pleurs:
- Les pleurs causés par un excès de tension.
- Les pleurs causés par la tristesse.
Ce sont les pleurs de tristesse qui soulagent durablement pas les autres.
Comment gérer ses émotions?
L’expression “gérer ses émotions” n’est pas vraiment adaptée. Quand on gère on est dans le contrôle alors qu’en fait il ne faut pas contrôler ses émotions mais les vivre pleinement dans l’instant présent.
Le Docteur Dufour explique qu’il ne sert pas à grand chose d’analyser ses émotions. Pour cela, il compare une émotion a une tache: quand on a une tâche on ne va pas s’amuser à la décrire dans les moindres détails, on va juste la frotter pour la faire partir. Vivre son émotion reviendrait à frotter la tâche pour la faire partir.
Comment exprimer ses émotions?
On exprime ses émotions en trois étapes:
1. La première étape consiste à réaliser que l’émotion (colère, tristesse) est présente en nous.
2. La deuxième étape consiste à accepter la présence de cette émotion. C’est pour cela qu’on doit aussi accepter la présence d’une émotion chez les autres.
3. La troisième étape consiste à exprimer cette émotion pour la faire sortir de nous.
Chapitre 3: Le moment présent.
Les peurs et les angoisses.
Les peurs et les angoisses sont dûes au fait qu’on a l’impression qu’un malheur va nous arriver. On a peur d’en mourir. Si on ressent cette peur dans la durée elle devient de l’angoisse.
Quand on est angoissé, on ressent des tensions et des douleurs dans tout le corps, en raison de la contraction du à la peur.
Comment venir à bout de ses peurs et de ses angoisses?
Face à l’angoisse, il y a deux sortes de réactions possibles.
La première réaction est celle qu’on nous a enseigné:
- On lutte contre l’angoissepar tous les moyens possibles.
- On analyse l’angoisseavec un professionnel.
- On refuse d’accepter ce qui se passe en nous, on rejette et on résiste à l’angoisse.
La deuxième réaction est la nouvelle approche que le Docteur Dufour nous conseille:
- On accepte le fait qu’à travers cette angoisse, notre corps nous délivre un message:on ne vit plus au moment présent. Notre corps, à travers l’angoisse et la tension nous délivre un message d’amour: il veut nous inciter à nous recentrer sur nous-même dans l’instant présent. Il nous incite à vivre et à ressentir plutôt qu’à penser, à devenir ainsi joyeux et insouciant comme un enfant.
- On comprend que notre corps est semblable un élastique, plus on se soucie du passé et du futur et plus il est tendu, plus on vit dans l’instant présent et plus il est détendu. Il est nécessaire de vivre dans l’instant présent car nous ne vivons et ne ressentons des émotions que au moment présent et non dans le passé, ni dans le futur.
- On comprend que le mental ne doit pas nous diriger avec ses scénarios catastrophes. Nous ne devons pas être au service de notre mental, c’est lui qui doit être à notre service autant que les autres parties de notre corps. Le mental n’est rien d’autre qu’un outil qui doit nous aider à poursuivre nos rêves, nos projets il ne doit pas devenir notre ennemi. Le Docteur Daniel Dufour dit que demander à son cerveau ce qu’il veut faire et le suivre reviendrait à demander à notre main droite ce qu’elle a envie de faire. Le cerveau ne doit pas nous diriger, c’est nous qui devons le diriger.
Il y a deux manières d’envisager le futur:
- Soit on le craint et on l’envisage de manière négative: dans ce cas on est tendu.
- Soit on se projette dans le futur: on cherche à donner vie à ses souhaits: dans ce cas on se sent bien.
Comment vivre au moment présent?
Pour cela, il suffit d’être en permanence relié à tout ce qu’on ressent et à le vivre au moment présent. Chacun d’entre nous a des qualités bien spécifiques, utiliser ses qualités au quotidien et faire ressortir le meilleur de nous mêmes nous aide à être heureux. Il faut aussi apprendre à se recentrer sur notre être intérieur, ce que Daniel Dufour appelle le noyau et cela peut se faire par la méditation: respirer dans le silence.
Comment éliminer les pensées dans le vide?
- On peut se recentrer en respirant avec le ventre(comme les bébés).
- On peut vivre le silence pour observer à quel point notre mental est bruyant, à quel point il parasite nos pensées.
- On peut pratiquer une activité qui nous passionne au moment présent. Dans ce cas, il faut veiller à ce que ça ne soit pas excessif, on ne doit pas fuir notre être intérieur par un trop plein d’activité.
Chapitre 4: Le stress.
Le stress est dû au fait que notre corps réagisse face à une stimulation, que celle-ci soit positive ou négative. Le stress en lui-même n’est pas négatif, c’est notre manière d’y réagir qui peut créer des maladies. Quand on est stressé, on contracte ses muscles et ses vaisseaux sanguins. Le sang circule moins bien et on stocke des graisses. Le stress peut donc être à l’origine de troubles cardiovasculaires, de problèmes de circulation et de cellulite. Il peut aussi créer de l’arthrose, le cancer et la sclérose dû à l’acidification qu’il provoque dans le corps.
Face au stress, notre système sympathique libère de l’adrénaline. Après un stress, le système parasympathique se charge de nous détendre. Quand on vit trop de stress, le système parasympathique n’a pas le temps de se mettre en route.
On distingue trois types de personnalités dans leur manière de réagir au stress:
- La première catégorie est constituée de personnes qui réagissent au stress de manière excessive et en font leur carburant pour vivre.
- La deuxième catégorie est constituée de personnes qui réagissent au stress de manière normale.
- La troisième catégorie est constituée de personnes qui sont très peu touchées par le stress.
Souvent notre manière de réagir au stress est héréditaire.
Comment gérer son stress?
Le stress consomme beaucoup d’énergie et épuise nos réserves en vitamines et oligo-éléments. La première chose à faire donc en cas de stress est de faire une cure de compléments alimentaires qui contiennent en particulier:
- De la vitamine D et Equi permettent de lutter contre les radicaux libres et assurer une meilleure circulation.
- Du magnésiumqui permet d’atténuer les contractions.
- Les vitamines C, E, B et A en cure de deux mois avant le printemps, ce qui permet de renforcer les défenses immunitaires.
Mais le Docteur Daniel Dufour insiste bien sur le fait que c’est rarement le manque de vitamines qui occasionne le stress, c’est souvent le stress qui occasionne le manque de vitamines. Prendre des vitamines est juste une aide, une “béquille”, la guérison au stress ne peut venir d’aucun médicament mais seulement de nous même.
Comment éliminer le stress?
Déjà en l’acceptant et en acceptant la réaction spontanée de notre corps face à lui qui est forcément la bonne. Il ne faut pas écouter le mental qui veut nous empêcher de réagir au stress, il faut suivre la première réaction de son corps. Il faut vivre pleinement au moment présent tout ce que l’on ressent.
Chapitre 5: La nourriture, source d’énergie.
Toutes les études possibles sur la nutrition ne suffisent pas à expliquer et guérir les problèmes de poids.
Comme nous, les fruits et légumes sont vivants et contiennent de l’énergie. C’est cette énergie qui constitue notre nourriture physique, mentale et spirituelle.
Le principe de synergie.
Notre corps contient de l’énergie et l’aliment que nous mangeons aussi. Quand nous mangeons un aliment, l’énergie de notre corps et l’énergie de l’aliment rentrent en interaction. Quand les deux énergies sont similaires, on se sent bien et revitalisé après avoir mangé, on digère bien. Mais quand les deux énergies sont opposées on digère mal et on peut s’intoxiquer.
Comment connaître l’énergie d’un aliment?
Pour cela, il faut prendre en compte un certain nombre de données:
- quelle est la forme de l’aliment?
- comment a-t-il été cultivé?
- d’où vient-il?
- dans quel climata-t-il été cultivé?
- quels produits a-t-on utilisés pour le cultiver?
Comme le corps, les aliments constituent un tout. C’est pourquoi on a du mal à estimer ce qui est bon pour nous, le corps rejette naturellement ce qui n’est pas bon pour lui et garde le meilleur. Donc pour aider le corps dans ce processus, il est préférable de consommer des aliments complets et pas seulement une partie de ces aliments.
Pourquoi et comment être à l’écoute de la nature?
S’il y a des saisons pendant lesquelles certains fruits et légumes ne poussent pas et d’autres pendants lesquels ils poussent, il y a une raison. Le mieux c’est de respecter les saisons car chaque fruits et légumes disponibles à un moment précis correspondent à un besoin précis de notre corps à ce moment là. Manger des fruits et légumes hors-saison peut donc déséquilibrer notre corps. Par exemple, la fraise est un fruit qui contient beaucoup d’eau est qui est particulièrement adaptée à la période chaude de l’été tandis qu’en consommer en hiver où il fait froid n’est pas du tout approprié.
Pour les fruits qui viennent d’autres pays (ananas, mangue…), à part s’ils sont cueillis mur (ce qui est rare) leur bénéfice n’est pas grand pour nous. Les fruits séchés par-contre voient leur énergie augmentée par le fait qu’ils ne contiennent plus d’eau.
Les pollutions de l’homme.
Voilà les principales pollutions de l’homme:
- les produits chimiquesutilisés pour cultiver les fruits et légumes.
- l’eau polluéepar ces produits chimiques.
- la cueillette des fruits et légumes alors qu’ils ne sont pas mûrs, pour les faire mûrir juste avant de les vendre.
- les animaux herbivores nourris avec des extraits animaliers: leur corps n’est pas habitué et c’est cela qui a crée la vache folle.
On nous donne des conseils en matière de nutrition qui sont difficilement applicables: manger 5 fruits et legumes par jour comme c’est conseillé reviendrait trop cher et demanderait beaucoup de temps pour s’organiser. De plus les fruits et légumes actuels contiennent les nutriments qui nous sont nécessaires en doses infimes (dû à la manière dont ils sont cultivés).
Comment bien se nourrir?
Dans ces conditions les suppléments alimentaires deviennent presque indispensables. L’idéal serait d’avoir des compléments alimentaires qui se dissolvent sous la langue (comme l’homéopathie) car dans ce cas on assimile 95% du produit. En attendant, leur venue sur le marché on se contentera des suppléments alimentaires classiques, même si leur assimilation est plus faible.
Comment revenir au bon sens terrien?
On ne sait plus à quel régime se vouer pour bien manger. Les aliments d’autres pays qui n’ont jamais été mangés dans le nôtre ne sont pas bénéfiques pour nous, car la nourriture qu’on mange est adaptée à notre climat et a un tas d’autre critères. Par exemple, l’auteur parle du régime crétois en disant qu’il n’est pas bénéfique partout selon l’endroit où on se trouve. Il faut prendre conscience que la nourriture peut nous être bénéfique mais elle peut aussi devenir un poison. Faire attention à ce qu’on mange, ne choisir que les aliments qui nous sont bénéfiques est donc un acte d’amour envers nous-même.
D’où viennent les grands troubles nutritionnels?
On retrouve ces troubles seulement dans les pays où la nourriture ne manque pas.Les trois grands troubles nutritionnels sont l’obésité, l’anorexie et la boulimie.
L’obésité et l’anorexie sont dues au fait que ce qu’on est ne correspond pas à l’image qu’on aimerait donner de soi aux autres. Et plus les autres nous regardent, plus le fossé se creuse…
La boulimie survient souvent après un grand moment de tension. On a refoulé une émotion, on a refusé de la vivre et elle nous envahit donc jusqu’à devenir insupportable et à provoquer la crise de boulimie.
La solution n’est pas de dire au patient ce qu’il doit ou ne doit pas faire, il le sait déjà et cela augmente de plus sa culpabilité et sa souffrance. Le mieux est de montrer au patient qu’il a une image déformée de lui même et de l’inciter à voir sa vraie image (note: comme dans “belle toute nue”!). Puis ensuite, il faut inciter le patient à éprouver de l’amour et du respect pour soi-même.
Pourquoi la nourriture ne devrait pas être une ennemie?
Les personnes qui souffrent de troubles nutritionnels voient la nourriture comme leur ennemie alors que ce n’est pas la nourriture qui a crée leur maladie, mais bien eux. Le rapport conflictueux avec la nourriture est juste un reflet du mal-être, rien de plus.
Pour guérir d’un trouble nutritionnel, il faut tout simplement arrêter de porter une attention si grande à ce que les autres pensent de nous et vivre pour nous-mêmes. On doit apprendre à s’aimer et à se respecter, on doit apprendre à vivre nos sensations au moment présent et ne plus les refouler.
Chapitre 6: L’amour, l’essence de la vie.
L’amour est le Tout qui est à la fois accessible en nous et à l’extérieur de nous. S’aimer et se respecter soi-même permet:
- d’être en bonne santé.
- d’obtenir l’amour et le respect des autres.
- d’apprendre aux autres à en faire autant (en particulier à ses enfants).
- d’apporter des changements positifs à la société
- de faire réussir nos relations
La présence de maladie indique qu’on ne se respecte pas et qu’on ne s’aime pas.
Le plus important est de développer les qualités qui sont en nous depuis notre naissance pour être heureux, vivre par rapport à nous et non par rapport à l’image que les autres ont de nous. Rien d’extérieur à nous n’est responsable de notre bonheur ou de notre malheur ou de nos maladies.
On nous a appris que les autres étaient plus importants que nous-mêmes, qu’on passait après eux. On a appris à cacher ce qu’on ressentait pour ne pas blesser les autres, ne pas les déranger. Mais quand on dissimule ce qu’on ressent on fait passer le bien-être des autres avant le nôtres et on manque de respect envers soi-même. Et c’est ce manque de respect et d’amour qui provoque une réaction de notre corps: la maladie.
Le meilleur remède consiste à se recentrer sur soi-même, sur ses émotions et à les accepter soi-même pleinement.
Comment redécouvrir l’amour?
Redécouvrir l’amour c’est prendre conscience que celui-ci se trouve dans notre corps au plus profond de nous-même et non dans notre mental. La spiritualité c’est quand on reste relié à l’amour qui est présent en nous peu importe où on est et ce qu’on fait.
Le Docteur Daniel Dufour dit que la psychanalyse n’élimine pas la souffrance. Tout simplement parce qu’utiliser le mental pour décrire, analyser, disséquer et revivre sa souffrance n’est pas la solution.Car dans ce cas-là on s’attache à l’égo: la partie superficielle de nous-même.
Pour se détacher de l’égo et se connecter à son être intérieur on peut:
- prier.
- méditer.
- faire des exercices de respiration.
- faire toute activité qui nous recentre sur nous-même et nous fait nous sentir bien (éviter de tester une multitude d’activités car dans ce cas on reste dans le superficiel, une fois qu’on a trouvé une activité qui nous correspond c’est bien de la pratiquer régulièrement).
- accepter ses émotions, les vivre pleinement et les exprimer: si on y arrive pas par nous-même cela peut se faire avec un thérapeute qui nous inspire confiance, quelqu’un qui soit juste un guide et non un gourou.
Chapitre 7: L’harmonie.
Pour vivre en harmonie il faut:
- Etre connecté à notre noyau ou être intérieur.
- Utiliser toutes les qualités qui nous ont été données à la naissances.
- Prendre conscience que nous sommes vivants pour évoluer, suivre notre voie. La bonne santé nous indique qu’on suit la bonne voie.
- Ecouter notre noyau et pas notre mental.
- Vivre dans l’instant présent.
- Arrêter de chercher le contrôle et la sécurité en tout car cela ne nous permet pas de changer, d’évoluer.
- Ne plus avoir peur de la mort: la peur de la mort vient du mental et non de notre être intérieur. La mort n’est rien de plus qu’un énième moment présent, une transformation et le noyau vit l’instant présent sans s’en soucier car il sait qu’il est capable de gérer toutes les situations. Le noyau ne disparaît pas il est une partie du Tout, de l’amour et il le rejoint. La façon dont on meurt est souvent le reflet de ma façon dont on a vécu. Il est donc essentiel de bien vivre, en accord avec nous-mêmes.
Mon avis.
Je tenais à chroniquer un livre sur les émotions car je trouve que les émotions jouent un rôle important dans les relations amoureuses. Je me suis dit que si on apprenait à vivre ses émotions, on pouvait l’appliquer dans tous les domaines et en particulier dans notre vie sentimentale.
Ce que j’ai aimé.
- Le fait que l’auteur soit un docteur donne du poids à ses paroles, car il nous raconte son vécu en tant que docteur pour illustrer ses propos. Il parle de certains de ses patients dans le livre, plusieurs d’entre eux étaient atteints de maladies graves et il a réussi à aider quelques uns à guérir par sa méthode, et de manière plutôt spectaculaire.
- J’ai aimé avoir une vision différente de la maladie, une vision de la médecine orientale qui est vraiment à l’opposé de ce qu’on nous as toujours appris.
- J’ai apprécié le fait que l’auteur non seulement nous donne la cause d’une émotion mais aussi une méthode pour exprimer chacune de ces émotions.
- J’ai tout simplement apprécié la bonté qui ressort de cet auteur et l’énergie qu’il a pour aider les gens: à la fois ses patients mais aussi ceux qui le lisent.
Ce que je n’ai pas aimé.
- Parfois les phrases sont assez complexes et il faut prendre le temps de comprendre le message de l’auteur. J’aurai vraiment aimé des phrases plus simples pour que ce livre soit accessible au plus grand nombre de personnes.
- L’auteur veut nous faire passer un message en particulier: ne pas accepter ni exprimer ses émotions, ne pas s’aimer ni se respecter mène à la maladie. Il répète cela sous différentes formes dans tout le livre. Alors oui, c’est sûrement pour qu’on saisisse bien le message, ce qui marche, mais ces répétitions peuvent lasser.
Les actions que je vais mettre en place après avoir lu ce livre.
- Tout simplement continuer à accepter et vivre mes émotions au moment où elles se présentent, ce travail je l’avais déjà commencé avant de lire ce livre.
- Continuer à pratiquer les activités qui me passionnent au quotidien.
Bonjour,
Je ne connaissais pas ce livre ni cet auteur.
J’ai bien aimé au chapitre 2, la comparaison émotion / tache.
Certains préfèrent analyser leurs émotions plutôt que de résoudre le problème.
Son message rejoint tout a fait ce que j’ai déjà lu a plusieurs reprises :
Lyse Bourbeau « Ton corps dis aime toi »,
Michelle J Noel « Vous pouvez guérir »
Évidement dire aux gens qu’ils sont responsables de leurs maladies ne fait pas plaisir et provoque une réaction très très vive en général…
Michelle J Noël dit « une analyse mets 10 ans a vous expliquer pourquoi vous êtes tombé dans le trou, moi je vais mettre 1 a 2 séances a vous en sortir »
Merci de m’avoir fait découvrir ce livre
Cordialement
Arnaud
On peut avoir une approche sur les émotions et le bien être intéressante riche de ses propres expériences mais pourquoi pour cela devoir toujours annuler les autres approches. Qui est ce monsieur pour dire que la psychanalyse ne sert à rien ?
Et quel respect a t’il en disant cela pour les milliers de patients qui ont trouvé un jour dans la psychanalyse la voie de leur mieux être…
la psychanalyse n’est pas comme le véhicule la plupart des gens une analyse intellectuelle de son histoire ou de son passé ou de ses émotions, elles est une mise en mots du vécu singulier unique d’un sujet, elle est une écoute qui permet à la personne de s’entendre elle-même, et ainsi de se relier à son être profond et à ce qui la met en vie. Quand elle fonctionne elle est libératrice, elle permet de lever les inhibitions de la personne et de transformer une souffrance névrotique en souffrance ordinaire,la personne peut alors prendre sa vie en main, assumer pleinement ce qu’elle est, reprendre confiance en elle et vivre ses émotions justement dans une bienveillance envers elle-même. Oui la psychanalyse permet cela. Alors cessons sans arrêt de démolir une pratique à laquelle on ne connait absolument rien. Merci.